Coïncidence? [Pv Taylor]

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20h30 Harlem.

S’il était venu ici, quelques mois plus tôt, Daniel aurait probablement fait demi-tour, de peur de se faire voler quelque chose qu’il regretterait. Maintenant, il n’avait rien à perdre. Muni de sa feuille avec les adresses de tous les hôpitaux de New York arrachée à l’improviste d’un annuaire d’adresses. Elle était froissée et mouillée, il pleuvait des cordes, et malgré la capuche protégeant sa tête, le jeune homme sentait quelques gouttelettes lui effleurer le visage. Cela ne lui était aucunement désagréable, au contraire, il aimait la pluie. Mais ce n’était pas le moment, la moindre seconde perdue à Harlem était de trop, surtout à une heure pareille. Bizarrement, personne ne le regardait, il passait inaperçu, c’est vrai que dans l’état dans lequel il était, il n’y avait pas moyen de penser qu’il possédait le moindre sou. Et en effet, il avait trois dollars dans sa poche, rien d’excitant. Un éclair fendit le ciel et la pluie recommença de plus belles. Il était à présent trempé, à chaque fois qu’il marchait, il éclaboussait tout ce qui l’entourait. Il évita avec chance un voiture passant à toute vitesse mais ne manqua pas le jaillissement d’eau du au passage des roues. Probablement un de ces caïds de la drogue. Il y avait un petit garçon s’entraînant sur un panneau de basket, un homme affalé parterre, seringue à la main, presque inconscient et un petit abribus (Allusion à l’abribus de Kimberley) dont on ne voyait plus les vitres en raison des tags. Il n’était guère différent de lui dans certains mauvais jours, des jours où le seul moyen d’oublier la douleur et la peine est de se défoncer sans réfléchir. Il ne distinguait à présent pas grand-chose à travers les cordes d’eau qui tombaient. Une lumière du à une cigarette, des phares avants d’une voiture qui approchait. Puis il leva la tête et il vit un panneau lumineux avec des caractères écrits en majuscules rouges. Il pouvait à peine lire et avec difficulté les trois mots, « Hôpital Saint Patrick ». Il déplia la feuille des adresses d’hôpitaux, c’était bien lui. Daniel avait ratissé tous les hôpitaux de la ville à la recherche de celui où il était né, où il pouvait trouver des informations sur sa mère. C’était celui là, le dernier, le plus malfamés et le plus délabré. Il avait d’ailleurs plus l’allure d’un centre d’accueil pour camés en détresse plutôt que d’un hôpital correct. Daniel poussa la porte dans un dernier effort, mais en lui, il sentait finalement que c’était le bon. Il passa devant une salle d’attente surchargée d’hommes et femmes soit enceintes, soit blessés par balle et parmi ce fouillis, une jeune femme élégante et bien habillée, qui ne devrait probablement pas se trouver là-bas à ce moment. Il ne fit guère attention, ce n’était pas son objectif principal. Il s’engagea dans la longue queue, attendant son tour pour parler à quelqu’un à l’accueil bondé.

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Il y avait déjà quelques jours qu'on avait prévenu Taylor... Un homme qui parcourait tous les hôpitaux de la ville, avait été surpris en train de faire léviter quelque chose. Depuis, Taylor trépignait d'impatience, elle ne pensait plus qu'à le retrouver. Elle avait engagé une demi douzaine de personnes dans ce but, faisant des recherches un peu partout.

Et elle se retrouvait là, à St Patrick, entourée de sans abris, de cammés, cernée par la misère humaine, chose nouvelle pour elle. Sous cette pluie battante, elle s'était aventurée à Harlem, comme elle le faisait depuis deux soirs environs. Elle passait ses soirées dans ce lieu sordide, qui était si misérable qu'il en semblait iréel. Elle avait décidé de prendre le métro, redoutant d'ammener sa berline dans un lieu si risqué. Le panneau lumineux indiquant l'hopital tenait on ne sait comment sur le mur, mais il était tout de même moins délabré que le bâtiment lui même.

Elle entra dans l'hôpital, et cligna des yeux afin de s'habituer à l'intense lumière. Elle sentait les regards se poser sur elle. Il est vrai qu'elle se démarquer des autres. Elle esperait que ce soir soit le bon, elle n'aimait pas venir dans cet endroit, elle se sentait affreusement mal à l'aise. Elle alla saluer la secrétaire, et demanda comme chaque fois si le jeune homme était passé. Une fois de plus, la réponse fut négative. Taylor lui adressa un signe de tête, et lui glissa quelques billets, avant de s'installer dans la salle d'attente, en face de la porte d'entrée, pour ne pas rater d'éventuels arrivants.

Une heure, peut être deux venaient de s'écouler, et elle pensait sérieusement à rentrer. Mais un homme, à peine plus âgé qu'elle, entra. Il ne se démarquait pas physiquement des autres: il semblait tout aussi miséreux. Mais elle fut troublée... Elle croisa le regard du jeune homme, et comprit qu'elle avait trouvé celui qu'elle cherchait. Dans son regard, elle trouva une tristesse semblable à la sienne. Comme si le bonheur était à sa portée, mais qu'un obstacle en empechait l'accès.

Le jeune homme alla se mettre dans la file d'attente, et Taylor se leva, se dirigeant vers lui. Elle avait souhaité se retrouver en face de quelquun comme elle depuis si longtemps, mais maintenant, elle se demandait comment l'aborder...
*Bonjour ? Vous avez des pouvoirs? Ca alors moi aussi...* Elle n'était vraiment pas douée pour les entrées en matières. Sans réfléchir d'avantage, elle lui tapota sur l'épaule, laissant faire l'improvisation.

-Bonjour... Je suis Taylor Clayton. Je pense que vous êtes celui que je cherche. Et si ce n'est pas le cas, je vous en prie, ne me prenez pas pour une folle. Bien, avez vous déjà fait des choses... incroyables ?

C'était fait. Pourvu qu'elle ne se soit pas trompée, pourvu que cet homme soit le bon... Elle le pensait, elle le savait au fond d'elle même, c'était celui qu'elle cherchait.

Il était là, au milieu d’une file qui devait probablement atteindre les 50 personnes, toutes pour des raisons différentes. Daniel ne chercha pas à connaître ces raisons, la seule chose qu’il avait en tête, c’était bien sûr son but principal, la recherche de ses origines. A ce moment-là, il avait une foule de questions en tête : si ses parents étaient comme lui, lui ressemblaient-ils, étaient ils aussi… Différents ?

Il leva la tête et aperçut le plafond absolument ravagé par l’humidité et par la pauvreté des moyens qui ont servi à la construction du bâtiment. Des petites gouttelettes réussissaient à traverser le plafond se déposant sur le sol dans un cliquetis répété. Il faisait chaud, l’hôpital était plein. C’était la misère comme il ne l’avait jamais vue, le distributeur avait la vitre brisée et était vide, on pouvait trouver un ou deux médecins à cette heure-ci, qui aidaient les démunis sans rien demander en retour et quelques infirmières bénévoles. Le manque de matériel était affligeant, les médecins avaient d’ailleurs un travail affreux, ils savent déjà qu’ils ne peuvent pratiquement rien faire au vu de leurs moyens et affrontent la mort sans cesse.
Allongé parterre un homme victime d’une overdose en attente de soins. Sa main était criblée de petites fentes sûrement dues aux seringues qu’il devait se planter dans les veines. Quelle devait être sa peine, ses problèmes ? Daniel en avait déjà assez comme ça pour penser aux ennuis des autres. Il tourna son regard vers la salle d’attente, pleine à craquer. Et son regard fut encore une fois attiré par la jeune fille assise au milieu de la salle. Il échangèrent un regard puis il la vit se lever puis s’approcher de lui. Quand elle arriva à son niveau, elle lui posa la question fatidique.
Elle s’appelait Taylor Clayton, elle semblait prétendre qu’elle le cherchait et qu’elle supposait que c’était le bon. Puis les quelques mots qui suivirent s’entrechoquèrent dans l’esprit du jeune homme… Comment avait-elle pu savoir… ?!

*Bien, avez vous déjà fait des choses... incroyables ?*

Il n’avait utilisé ses pouvoirs qu’une seule fois et jurerait que personne ne l’avait vu, c’était à Manhattan, avec Shannon. Mais Daniel hésitait encore, la jeune fille avait l’air d’avoir fait un sacré bout de chemin pour venir lui dire ces quelques mots, et ce qui était sûr, c’est qu’elle ne manquait pas de tact. La phrase était directe, l’avait frappé par surprise, il ne s’y attendait vraiment pas. Mais la présence de cette jeune fille dans un endroit que même pour un homme qui habite dans une bouche de métro paraît insalubre avait tout pour éveiller ses soupçons. Le regard de la jeune fille était plein d’espoir, plein d’envie, comme le sien. Il voulait en savoir plus, pouvoir se confier à quelqu’un, et la chose était difficile à ignorer. Elle aussi le voulait sûrement, mais cette hésitation était toujours là, était elle la bonne personne ? Daniel prit son courage à deux mains, oubliant pourquoi il était venu. Il referma sa veste, détourna son regard, prit Taylor par la main et l’attira à l’extérieur. Il faisait toujours aussi froid et il pleuvait encore plus. Ils restèrent à l’abri d’un porche situé juste au dessous du panneau « Hôpital Saint Patrick » et Daniel commença, toujours grelottant, ayant du mal à s’habituer au changement de température :

-Je suis celui que vous cherchez…

Docilement, la jeune fille s'était laissée entrainer à l'exterieur de l'hopital, sous un porche qui les protegeait, elle et son interlocuteur, de la pluie battante. Visiblement, le jeune homme avait froid. Taylor, elle, ne craignait plus cela depuis longtemps. Pourquoi l'avoir entrainé à l'exterieur ? La jeune fille s'en doutait, même si elle attendait patiemment une réponse qui ne saurait tarder. Il y avait une lueur dans le regard de ce jeune homme. Elle ne savait pas comment l'interpreter, mais elle savait qu'elle n'avait rien à craindre. Elle se sentait à l'aise, alors qu'elle ne savait rien de lui.

*-Je suis celui que vous cherchez*

Une phrase. Et pourtant cette phrase changeait tout. Il venait de lui rendre de l'espoir, ce dont elle manquait cruellement. Elle qui avait tout, comment une simple phrase pouvait la trnasformer à ce point ? Cela faisait des mois qu'elle tentait de trouver quelqu'un comme elle. Mais maintenant qu'elle se trouvait en face de lui, elle ne savait pas comment l'aborder.
Il était évident qu'il se méfiait. Qui ne se serait pas méfiait face à une jeune fille qui posait des questions aussi étranges, qui n'avait pas sa place ici ? Elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle le traquait. Taylor le vit grelotter, et alors, une idée lui vint: pourquoi ne pas lui faire une démonstration de ses talents ? Elle avait fait de gros progrès, elle parvenait à maitriser ses dons, si on pouvait parler de dons, avec de plus en plus de facilité.

- Alors je suis... comme vous. Je suis capable de faire des choses hors du commun... Je ne sais pas ce que vous savez faire, mais moi je... enfin vous allez voir.

Taylor détourna son regard de lui et le porta sur la pluie, toujours aussi intense. Elle plissa les yeux, signe d'une intense concentration. L'air se réchauffa peu à peu, devenant plus supportable. La pluie ralentit, avant de cesser completement. Taylor eut un petit sourire satisfait, avant de se tourner vers le jeune homme. Elle ne prononca pas un mot. Ses actes parlaient pour elle. Quelques sans abris autour d'eux regardaient le ciel d'un air interrogateur. D'autres enlevaients les couvertures qui les protegeaient du froid.
Elle n'esperait pas une démonstration de la part du jeune homme, elle voulait simplement que ce jeune homme en face d'elle soit effectivement le bon. Qu'il ne prenne pas peur, qu'il ne soit pas méfiant. Elle avait besoin de partager cela avec quelqu'un, il fallait qu'on la comprenne. Il fallait qu'il la comprenne.

Spectaculaire, c'était bien le mot. Daniel n'avait jamais rien vu de tel, en l'espace de quelques secondes, le temps avait varié du froid le plus glacial et le plus pluvieux, au tiède le plus agréable. Daniel continuaitg à observer le ciel qui se dégageait avec étonnement, il était vraiment magnifique, d'un noir des plus profond, percé par un clair de lune absolument magnifique et limpide. Les nuages continuaient à se diparaître, laissant place à une nuit dégagée et si belle, que même Harlem ne risquerait pas de gâcher. Daniel n'était pas le seul a être impressioné, tous les gens présents observaient le ciel comme si c'était un miracle divin qui les faisait échapper au froid. On pouvait distinguer quelques regards pleins d'espoirs et de foi.

Il devait lui rendre la pareille, lui fournir autant d'étonnement et d'espoir qu'elle lui en avait donné. Mais au fond de lui, il y avait comme une petit voix intérieure qui lui disait de ne pas le faire. Mais il sentait que Taylor avait besoin de cette réponse, au moins une.
Daniel, dont le visage était à présent un ppeu moins pâle, prit Taylor par les mains:

-Accroche-toi bien.

Il commencèrent à s'élever à 5 mètres, puis 10 mètres puis, ils n'y avait plus de notion de hauteur. Daniel se concentra puis demanda à la jeune fille de le lâcher. Il planait dans le ciel et Taylor, à son tour, sans même attraper Daniel, flottait aussi. Elle pouvait très bien le constater, Daniel jouait de la gravité comme si c'était voiture télécommandée. Il n'avait pas de limite, rien pour entraver son contrôle, c'était d'ailleurs ça qui l'effrayait tant.

Ils volaient. Cela semblait incroyable, c'était pourtant la réalité. Ce jeune homme dont elle ignorait toujours le nom venait de l'emmener avec lui dans les airs. Oh, elle avait déjà voler, si s'élever de quelques centimètres peut être appelé voler. Mais elle devait cela à une intense concentration pour diriger les vents et ainsi s'élever dans les airs. Mais là, les personnes restées au sol retrecissaient à vue d'oeil.

Il lui demanda de lui lacher les mains. Elle hésita, mais décida de se jeter à l'eau. Après tout, si quelque chose se passait mal, elle pourrait toujours ralentir sa chute. Cependant, elle resta face au jeune homme. Elle continuait à s'élever à ses côtés. Cette sensation était probablement la plus agréable qui soit.

Plus ils s'élevaient, plus la jeune fille avait froid. Ses lèvres commençaient à devenir bleue, mais elle n'osait pas en parler. Le son de sa voix aurait brisé la magie de l'instant. Et la vue sur la ville était unique, imprenable. Elle aperçut au loin l'immense tour de Manhattan où elle résidait. Son regard se fixa sur la tour, et elle tenta de deviner où se trouvait son appartement. Il ne lui restait plus désormais qu'à attendre et savoir où l'entrainerait le jeune homme. Elle esperait simplement que cela ne serait pas à St Patrick. Elle avait besoin d'un endroit qui ne respire pas le malheur et la misère.

Fixant toujours la tour, elle fut prise d'un frisson. L'altitude rendait l'air faible en oxygène, et la jeune fille, en plus d'avoir froid, avait une respiration saccadée. Mais pour rien au monde elle n'aurait arreté ce spectacle.

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Il le savait, en lui-même, c’était indéniable, il n’avait jamais connu une chose de pareille. Le fait d’enfin trouver quelqu’un qui partage vos sentiments sans vous juger, sans aucune mauvaise pensée, elle était dans la même situation que lui, elle comprenait ses malheurs, ses problèmes, peut-être en avait elle aussi, peut-être l’aiderait il aussi à résoudre les siens.

Il n’avaient échangé que quelques mots, rien de très important, elle ne connaissait pas son nom, ni qui il était, mais qu’en avaient ils à faire de ces babioles, face à un instant pareil ?
Il faisait horriblement froid, le changement de pression faisait de nouveau souffrir ses tympans comme si l’on insérait des aiguilles dans ses oreilles, mais il les oubliait, il s’y était habitué. Il sourit à la jeune fille, involontairement ? Lui-même ne pouvait le dire… Le destin avait voulu que, dans un endroit aussi insalubre que l’hôpital St Patrick, une rencontre pareille se fasse. Il avait toujours le sourire aux lèvres, savourant le moment, le partage en silence, le simple bruit du vent suffisait.

Il adorait voler, c’était ce qu’il faisait d’habitude, mais depuis quelques temps, il ne le faisait plus, il lui était souvent arrivé de perdre tout control, de tomber…
Mais il s’efforçait d’éviter ça. Il s’approcha d’elle, toujours en voltigeant comme un ballon, lui ferma les yeux, l’attrapa afin qu’elle ne meure pas de froid et il vola à une vitesse inimaginable, il retira ses mains, ils passaient au travers des nuages, c’était tout simplement ahurissant. On ne distinguait plus Manhattan que par des lumières de voitures qui paraissaient aussi petites que des fourmis. Ils passèrent au dessus d’un immeuble immense et s’arrêtèrent dessus. Le vertige était omniprésent. Daniel était essoufflé… Quel instant! [right]

-Alors? demanda-t-il.

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Alors ? Elle se retint de sourire, à la vue qui s'offrait à elle. Ils avaient quitté le Bronx pour atterir sur un immense immeuble de Manhattan. En voyant autour d'elle quelques plantes et une chaise longue, Taylors reconnu immédiatement le haut de son immeuble. Elle possédait le dernier étage, et se réfugier souvent ici pour méditer. C'est ici qu'elle avait appris à maitriser son pouvoir, et elle ne put s'empecher de se demander si c'était une simple coïncidence si le jeune homme l'avait ammené ici.

Surement oui, puisque cet immeuble était l'un des plus imposants. Elle replongea son regard dans celui du jeune homme, avant de lui lancer un sourire qui respirait la gratitude. Elle l'attrapa par le poignet et l'entraina vers une porte qu'elle ouvrit à la volée, avant de descendre les marches. Ils se retrouvèrent dans un petit couloir de service, qui déboucha sur un ascenseur. Elle l'entraina à sa suite et appuya sur le dernier bouton. Quand la porte s'ouvrit, ils se trouvaient dans un grand living room, où se trouvaient de nombreuses photos de famille de la jeune fille, ainsi que des photos la montrant seule auprès de nombreux monuments partout dans le monde.

Elle le laissa là, et revint quelques minutes plus tard avec un plateau contenant deux tasses de café fumant, qu'elle posa sur une table. Elle se retourna vers lui, ce même sourire illuminant toujours son visage.

-Vous ne pouvez pas savoir depuis combien de temps j'attendais cela. Mais je ne connais même pas votre nom...

» Taylor Clayton [finie !]