Prise d'otage [RPG Limité]

*Grenouille* Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 01/11/2007

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Grand rp tout Public!

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__ Situation __

On se trouve dans un métro dans une station de Queensbridge. Cette ligne mène à Manhattan. Nous retrouvons par pur hasard plusieurs de nos héros dedans. Soudain, le métro s'arrete et plusieurs Terroristes montent. Ils bloquent le métro et menacent les passagers. Cela se transforme en prise d'otage. Les différents héros vont devoir utiliser leurs pouvoir pour sortir de cette situation...

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__Nombre de places__

Nombre de places restantes:
Complet

1-Sunetra Kitsune
2-Taylor Clayton
3-Halee Johnson
4-Daniel Hart
5- Shannon Bloom

Merci de respecter, lorsque toutes les places seront comblées, l'odre de passage

Le nombre de participants à ce Rp peut aller jusqu'à 5. Tous les habitants de New York sont acceptés.

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__Déroulement__

- Chacun commence par raconter en un premier temps la raison pour laquelle il se trouve dans ce métro.
- Ensuite, chacun montre la réaction de son personnages face aux terroristes.
- Et après, cela dépend du contexte: on raconte comment chacun se défend, les éventuelles recontres, des imprévus...

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__Objectifs__

-Montrer les capacités hors du commun des héros en cas de situation urgentes.
-Créer des liens entre les personnages.
-Former eventuellement une sorte de team.

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EDIT de "L'admin" : Très bonne intiative Shannon, je te félicite! BON RP A TOUS!

Une journée de merde c'est ainsi que l'on aurait pût caractériser celle que venait de passer Sunetra. Elle avait eut un homme dôté de pouvoirs surnaturel à ses basques pendant tout le voyage la menant à Tokyo, elle s'en était débarassée avant que celui-ci ne lui fasse du mal. Manque de chance il avait fallut qu'il décide de la mettre dans une situation délicate bien avant qu'il ne meurt. Grâce à ses pouvoirs elle s'était retrouvée en plein coeur de New York avec, au bout de sa lame, son corps mort. Bien entendu les flics l'avaient aussitôt arrêtée lorsqu'ils étaient arrivés.
Elle était montée de force dans une de ces voitures blanches avec le mot Police écrit un peu partout. Mais un accident les avait soudainement stoppés lorsqu'ils étaient en route pour le commissariat. Le conducteur était mort sur le choc et Sunetra avait eut l'arcade coupée en se cognant contre la grille qui séparait la banquette arrière de celle à l'avant. Les flics avaient alors pris la décision de la mener en métro jusqu'au commissariat. Ils étaient pas en uniformes comme ceux qui avaient voulu l'emmener, elle avait vu un insigne de FBI avant d'être entraînée dans la station de métro. Elle ne disait rien, de toute façon personne n'aurait compris ce qu'elle pouvait bien raconter. On la fit s'assoir sur un siége tout miteux du métro où déjà des gens étaient assis la regardant d'un air mauvais sous prétexte qu'elle venait de se faire arrêter. Elle leur rendit leur regard mauvais tout en gardant un oeil sur l'agent du FBI qui tenait son arme tachée de sang. Ils étaient perplexes face à un meurtres aussi peu banal mais elle, elle était ennervée de s'être fait avoir de cette manière. Elle était sur le point de dire quelque chose à l'agent lorsque des hommes entrèrent dans le métro. Elle sentit son coeur chavirer en croisant le regard d'un des hommes. Ils étaient armés mais ce n'était pas tant ça qui l'inquiétait mais plutôt la noirceur de leurs âmes. Puis après ce fut la terreur qui la submergea, les gens étaient complétement paniqués. Tandis que les deux flics qui étaient censés la surveiller comprirent ce qui arrivait et ils sortir leurs armes mais ils furent la cible de deux tirs particulièrement cruels, car ils tombérent morts, une balle dans la tête.
Sunetra déglutit avec peine et regarda autour d'elle à la recherche d'une solution. Ses yeux devinrent blanc alors qu'elle regardait au plus profond des âmes des passagers qui étaient maintenant des otages de ces terroristes.

Taylor arriva à attraper la rame de métro quelques secondes avant son départ. Elle rentrait chez elle, à Manhattan, après une terrible journée à parler de son héritage avec son banquier. Elle ne prenait jamais le métro, du moins pas quand elle pouvait l'éviter. Mais ce coup ci, elle n'avait pas vraiment eu le choix. Son banquier venait de s'installer au coeur d'un quartier où trouver une place pour garer sa voiture était presque impossible. A cette heure, le métro n'était pas vraiment bondé, mais les gens jouaient tout de même des coudes pour avoir une place.

Taylor fronça les sourcils en croisant le regard d'une jeune asiatique cernée par deux policiers. Cette jeune fille lui rendit son regard, et Taylor se sentit mal à l'aise: elle ne savait rien d'elle et déjà elle portait un jugement, simplement parce qu'elle venait de se faire arreter. Depuis quand d'ailleurs les forces de l'ordre balladaient leurs prisonniers dans le métro?

Elle n'eut pas le temps de reflechir plus longtemps là dessus, car un groupe d'hommes armés débarquèrent dans la rame. L'un d'eux bouscula la jeune fille qui fut projetée au sol. Elle ne savait comment réagir. Bien sûr, elle pouvait utiliser ses pouvoirs, mais dans un espace aussi confiné, elle avait peur de blesser quelqu'un. De plus, c'était bien là le problème, devait elle utiliser ses pouvoirs alors que tant de personnes se trouvaient là?

Elle surprit alors le regard de la jeune asiatique. Ses yeux... Ils étaient blancs, alors que la jeune fille aurait juré auparavant qu'ils étaient colorés. Dans une autre circonstance, la jeune fille aurait peut être fait le rapprochement, mais là, elle continua à la fixer, elle et tous les autres qui se trouvaient dans la rame.

Halee était allée magasiner; il commencait à faire plus frais et elle n'avait que des vêtements légers. Elle n'avait pas les bras chargés de sacs, mais les quelques-uns qu'elle portait semblaient remplis. Elle portait un tout nouveau manteau, noir et blanc avec un motif pied-de-poule.

La rue était bondée et elle eu de la difficulté à se diriger jusqu'au métro. Elle avait l'habitude des foules, quelque chose qu'elle détestait, mais en ce beau milieu d'après-midi, on aurait dit que toute la ville s'était passé le mot de se rencontrer sur ce trottoir.

Elle finit par traverser la rue et se rendit au métro. Elle acheta un billet et descendit au stop de la ligne de métro qu'elle devait prendre pour se rendre chez elle. Elle s'assit sur un banc et attendit en jetant quelques regards impatients à sa montre de temps en temps. Elle n'aimait pas trop rester dans un métro, il y faisait toujours sombres, quelques personnes louches passaient régulièrement et il faisait relativement froid.

Pour passer le temps, elle ouvrit son sac à main de cuir noir et en sortit un emballage de gomme à mâcher. Elle se mit à mastiquer et à faire des bulles qu'elle s'amusait à changer de couleur. Subtilement, bien sûr pour ne pas se faire repérer, mais quand même pour se divertir. Elle lui donna une teinte rose pétant, puis un robe bonbon, un rose pastel puis un rose mauvâtre. Personne ne semblait lui accorder un tant soit peu d'attention. C'était parfait ainsi.

C'est alors qu'une jeune fille asiatique débarqua, entourée de deux policiers. Halee ne put s'empêcher d'être premièrement surprise; l'asiatique n'avait pas l'air bien méchante, elle se demandait bien quelle faute elle avait pu avoir commise pour se faire embarquer par deux policiers. Puis, pourquoi la trainaient-ils dans le métro ?

Enfin, elle détourna la tête. Il lui fallait plus que ça pour l'impressionner.

Puis, le métro arriva enfin. Halee y pénétra dans les premiers, puis alla prendre place dans le fond, près de la fenêtre. Elle se rappellait que Denis, son défunt frère, se plaçait toujours près de la fenêtre lorsque leur mère les emmenaient dans les autobus de ville de Chicago. Il aimait voir la ville défiler devant ses yeux, observer les passants et les édifices. Pour l'instant, elle ne pouvait voir qu'un mur de brique sale et un sans-abri, oh god, qui jouait de la guitare pour amasser un peu d'argent. Elle trouva dommage de ne pas l'avoir vu plus tôt; elle aurait pu lui porter un peu d'argent.

Elle soupira et, tandisque d'autres personnes tentaient d'entrer encore dans le métro, Halee continua de gonfler sa gomme à mâcher. Les retardatèrent se trouvèrent une place puis le chauffeur ferma les portes. Halee tourna la tête une dernière fois vers l'extérieur et vit que le sdf avait disparu. Où avait-il bien pu aller ? Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir avant que le métro prenne de la vitesse. Tous les gens à l'extérieur ne devenaient que des taches de couleur floues puis disparurent finalement.

''- Je peux m'assoir ?''

elle se retourna vivement et vit l'homme à la guitare, celui-là même qu'elle avait vu à l'extérieur il y avait à peine un instant. Il semblait essouflé, il devait avoir couru pour ne pas manquer le métro. Elle allait hocher la tête et se pousser pour lui laisser plus de place lorsqu'elle entendit deux coups de feu. Brusquement, elle tourna la tête dans la direction du bruit et vit deux hommes allongés, sanglants. Elle poussa un petit cri. Les personnes autour des cadavres étaient tachés de sang et semblaient terrifiés. Halee remarqua alors que c'était les deux policiers qui venaient de s'effondrer. Elle était bouche bée, blême et apeurée, et ne savait pas trop quoi faire. Son coeur se débattait dans sa poitrine, elle espérait qu'il n'y aurait plus de victimes. C'est à ce moment là qu'elle détesta profondément son pouvoir, qui ne lui servait à rien d'autre que de se divertir en changeant les couleurs des gommes à mâcher ! Elle aurait voulu capturer les terroristes, les empêcher de nuire puis les envoyer au milieu de l'océan atlantique. Pourtant, elle restait assise, le regard fixé sur eux, n'osant faire aucun geste. Elle sentait la peur s'emparer d'elle et eu des frissons glacés dans le milieu de son dos. Que voulaient-ils donc ?

On entendit deux coups de feu distincts au loin, deux cris, puis...

-Flash-back-

Il y avait un monde fou à la station de Queensbridge, Daniel n’avait jamais vu ça. On pouvait entendre un brouhaha des plus dérangeants en rentrant à la station. Les gens paraissaient affairés et pressés, bruits de pas se mêlant à ceux des talons qui étaient tellement mis à l’épreuve qu’ils menaçaient de casser à tout moment. Il faisait froid ce jour-là, un vrai froid de canard comme Daniel en avait rarement vu. Il aurait volontiers demandé l’aide de Taylor pour réchauffer un peu tout ça et lui éviter un rhume dont il se passerait bien. Mais la n’était pas la question, il n’avait nullement besoin de ce genre de chose pour se remplir la tête. Daniel releva sa manche et eut difficulté à lire ce qu’indiquait sa montre dont la vitre était embuée, il était 19h30. C’était encore une fois un hôpital qui l’avait mené jusqu’au Queens. Après avoir abandonné la piste du « St Patrick », il en avait trouvé un sur une brochure de journal qu’il avait ramassée par terre après qu’un homme l’ait lu et jeté près de lui. Ce qui était clair, c’était que les gens n’avaient que faire de la pollution à New York et la station était bien à l’image de la ville. Il y avait de brochures au sol, des tags au mur, des annonces déchirées des canettes oubliées sans oublier les poubelles béantes.
Daniel avait décidé de prendre le métro ce jour-là, la dernière fois qu’il avait utilisé ses pouvoirs, il s’était fait repérer, mais il ne savait de quelle manière. En plus de jour, il ne serait pas difficile à remarque, et puis avec le froid qu’il y avait au sol, Daniel n’osait même pas imaginer quelle température il devait faire là-haut.

Tout en avançant, Daniel se frottait les mains l’une contre l’autre dans l’espoir vain de se réchauffer. Il était comme d’habitude d’une pâleur de mort dû à sa fatigue et au froid qui altérait sur son visage et son corps. A mesure qu’il avançait, le vent s’engouffrait avec lui. Il ne put s’empêcher de réfugier ses mains littéralement gelées dans ses poches où les quelques pièces qui lui restaient s’entrechoquèrent dans un petit bruit métallique assez désagréable lorsqu’il introduisit ses mains. Il fit la queue pendant une dizaine de minutes avant de s’avancer devant le distributeur de tickets qui frôlait le court circuit qu’auraient pu provoquer la surcharge de demandes et d’introduction de billets ou autres pièces de monnaie. Il continua son chemin en direction du quai où il eut le temps de voir deux métros passer et vider un peu l’endroit ce qui ne pouvait que lui convenir.

Il revenait ainsi bredouille de sa petite escapade au Queens, toujours sans le moindre résultat pour ses recherches. La mine déçue et fatiguée, il attendait toujours son métro qui le ramènerait à Manhattan, endroit dans le quel il avait l’habitude de séjourner. Mais l’attente se fit longue et il décida de jouer un peu, histoire de se reposer les esprits et de couvrir le bruit de ses dents qui claquaient les une sur les autres de manière involontaire. Il ressortit ses mains de ses moches et gratta quelques air qu’il aimait bien. Puis il s’arrêta au moment où la télé du quai s’alluma dans le fracas habituel des « News » accompagnées bien évidemment de cette horrible musique qui faisait penser à la bande originale de Superman. Pour l’époque, le travail de John Williams était considérable, mais reprendre en 2007 de pareilles sonorités et de plus pour un journal qui passe touts les quarts d’heure… BOF !

Le présentateur commença encore une fois sur les chapeaux de roues, et enchaînait les mots à une vitesse si fulgurante, qu’ils en devenaient presque incompréhensibles, il fallait bien boucler le flash en 5 minutes donc pas question de s’attarder. Tout le monde avait les yeux rivés sur l’écran situé en hauteur contre un pilier en briques humides et noircies. Et puis il y eut les titres en images, et l’alerte terroriste de haut niveau… Qu’est-ce qu’ils ne pouvaient pas inventer pour remplir leurs éditions ceux-là ! C’était exaspérant et ça n’avait comme effet que d’attirer encore plus l’attention des gens et de les effrayer… Daniel ne fit pas attention et continua à gratter, quand soudain il entendit la voix féminine accompagnée du signal sonore qui annonçait le départ du métro.

« Le métro à destination de Manhattan part dans 2 minutes du quai 3 » .

Quai 3 ?! Qu’est-ce qu’elle raconte celle-là ? Daniel leva les yeux et lut sur l’affiche « Quai 2 » et aperçut de l’autre côté le métro en face et une jeune fille qui s’amusait avec son chewing-gum qui le fixait. Daniel rangea sa guitare et courut vers le quai 3 dévalant les escaliers du passage souterrain au pas de course. Le métro commençait à démarrer et les portes se fermèrent. Daniel eut le temps de mettre la main devant la dernière porte qui s’ouvrit arrêtant le métro. Il pénétra tout essoufflé évitant deux policiers désagréables au passage et prit la dernière place disponible à côté de la jeune blondinette qui s’affairait toujours à gonfler son chewing-gum dans ce qui semblait être devenu une sorte de tic.

- « Je peux m’asseoir ? » lui demanda-t-il

Toujours en attendant sa réponse, il sentit comme une gouttelette humide sur son visage et l’essuya instantanément et découvrit sur sa main, la couleur rougeâtre du sang fraîchement sorti et chercha d’où il venait. Son regard passa sur la jeune blondinette, un petite nippone, qui se trouvaient dans cette partie du métro, mais non… Ce n’était pas eux. Puis il se retourna et vit à ses pieds le corps du policier qu’il avait eu l’occasion de croiser quelques secondes plus tôt dont le visage était à présent orné d’un trou apparent et pissant le sang qui se déposa sur le sol formant un flaque dans laquelle le second policier s’écroula pour la même raison que son camarade.
Que se passait il ?!

*Grenouille* Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 01/11/2007

19h 40 ! Shannon sortit d’un grand bâtiment et traversa une longue rue le pas pressé. Elle venait de sélectionner de nombreux parfums qui seraient susceptibles de servir à la composition de « Espoir ». Le fait que son projet avançait si vite, la réjouissait. Comme à son habitude elle avait choisi avec grande facilité et rapidité les essences utiles. Elle avançait le regard vers le sol, les cheveux aux vents avec un air pensif.

Pensif, comme tous les jours. Depuis qu’elle avait découvert que son toucher était autant performant que son odorat elle prenait cette histoire vraiment à cœur. Son petit talent caché se transformait en un formidable pouvoir.

*Et si j’avais encore d’autres facultés extraordinaires que je ne connaissais pas ?*

Puis elle descendit d’un pas furtif les marches des escaliers d’une bouche de métropolitain. Elle attendit un instant, puis s’aventura dans un wagon sans savoir vraiment où il allait. Elle n’était point habituée à utiliser les transports communs, elle ne le faisait juste quand sa voiture était en réparation. Elle avançait entre les sièges des passagers et n’osait poins s’assoire à leur coté, tant leur odeur lui parvenait désagréable à son nez. Elle aperçu une fille de type asiatique menottée par deux policiers, elle se dit dans sa tête en pensant aux deux agresseurs que New York était une ville de criminels. Enfin, elle vit deux sièges vides, elle se jeta dessus pour les prendre en première.

Elle s’assit et posa à coté son énorme sac doré pour que personne ne prenne la place. Puis des gens passèrent, elle leur jetait un regard noir à chaque fois qu’ils tentaient de s’asseoir à coté. Quand soudain, vint une jeune femme qui devait être plus jeune qu’elle. Cette dernière resta debout près de son siège. Elle avait un parfum étonnement bon qui n’échappa pas à Shannon. Décidément elle ne juger les gens les gens que par son odorat !

*Et si j’utilisait cette fois ci mon toucher !*

Elle dirigea son doigt discrètement vers le bras de la jeune fille. Dès qu’elle l’atteint, une sensation extraordinaire traversa son corps. C’était tellement étrange, cela ressemblait à ce qu’elle avait ressenti en touchant Daniel. Sauf que cette fois-ci, la force lui transmit des bouffés de chaleurs insurmontables, et puis tout à coup une sensation de froid glacial… La température de son corps ne cessait de changer, Shannon compris alors que cette jeune fille possédait elle aussi, sûrement un pouvoir. Presque tous les passagers du métro la regardaient car elle gesticulait dans tous les sens comme une excitée, tantôt en grelottant tantôt en se faisant du vent avec un prospectus de mode.

Puis le métro commença à avancer. Les deux terroristes rentrèrent quelques minutes plus tard, Shannon ni fit pas attention car elle était plongée dans sa lecture. Mais c’est à ce moment la que tous ses sens se mirent en alerte. Tandis qu’elle lisait, elle commençait à sentir une odeur de danger et à entendre un bruit sourd qui devenait de plus en plus insupportable…
Et puis elle entendit le son de la pression sur la détente et celui des tires des terroristes. Elle les entendit avec tellement de clarté, qu’elle reconnu l’arme (il s’agissait d’un AK 47), la vitesse de la balle dans l’air et elle déduit la distance à laquelle les terroristes se trouvaient.
Tout cela sans détourner sa tête de son magazine et juste à l’aide de son ouïe. Il n’y avait plus de doutes…

*L’odorat, le toucher et puis l’ouie… Ce sont donc tous mes sens qui son sur développés !*

Mais elle n’avait pas le temps de réaliser ce qu’il lui arrivait. Ses yeux se dirigèrent automatiquement vers les deux policiers à terre. Elle remarqua tout de suite après les deux terroristes. Et puis elle les vit en train de pousser à terre la jeune fille dont elle avait absorbée le potentiel. Cette suite d’éventement si rapide laissa Shannon figée, elle ne savait que penser ou que faire.

Et s’ils s’en prenaient à elle ?

De ses yeux d'un blanc immaculé elle apperçut ceux qui avaient un potentiel pour être utile. Elle n'avait que faire de s'être fait voir par une jeune femme qui semblait elle aussi dotée d'un pouvoir qui devait être en lien avec le climat car elle voyait un petit soleil, un nuage et toute sorte de symbole liés aux éléments naturels, une deuxième ne cessait de changer de couleur, la troisième quant à elle semblait avoir un pouvoir lié aux cinq sens et puis le dernier avait sûrement le pouvoir de voler.
En outre, ils avaient des chances de maîtriser ces hommes. Mais ces Américains oseraient-ils risquer leur identité de gens parfaitement normaux pour anéantir le danger. Elle en doutait fortement mais elle s'en fichait, elle n'était rien ni personne dans ce pays donc elle n'avait rien à craindre car son cas était déjà bien délicat. Les mains dans le dos ce n'était pas facile de rester correctement assise, alors que les gens qui étaient près d'elle tentaient de fuir la vue des deux hommes morts se levèrent elle fut légérement bousculée, ce qui suffit à la faire tomber face contre terre. Elle était terrorisée, la tête dans le sang des flics elle n'osait plus bouger jusqu'à ce que le calme revint lorsque l'un des terroristes hurla au silence.

Comme dans les films, ils leurs expliquèrent qu'ils devaient rester sages s'ils ne voulaient pas mourrir comme l'un des policier. Mais pour Sunetra c'était incompréhensible, elle ne maîtrise que trop mal l'anglais. Elle se maudit de ne pas avoir bien suivi les cours lorsqu'elle en avait eut l'occasion.
Elle réussit tout de même à se relever en attirant le regard d'un des hommes. Hum, elle avait de la veine en ce moment. Elle était assise sur les genoux, les mains liées derrière le dos en rassemblant ses vagues souvenirs d'anglais pour se préparer à comprendre ce que l'homme allait lui dire.

« Hey regarde ça, une petite délinquante ! Ben alors on c’est fait chopper ? » demanda-t-il avec un ton moqueur qu'elle ne supportait pas.

Elle n'avait pas comprit ce qu'il lui disait mais qu'importe le ton était suffisant pour la mettre hors d'elle. Elle se mit debout d'un bond souple et grâce à une flexibilité qu'elle avait conservée elle fit passer ses mains liées sous ses jambes en plein saut. D'un coup de pied elle ramassa l'arme qui était maintenant tachée du sang de cette homme de Tokyo ainsi que des deux policiers. D'un coup vif sur le côté elle dégagea le sang de la lame pour l'envoyer sur les murs du métro. Ses yeux reprirent une teinte laiteuse, elle s'inflitrait dans l'âme d'un des terroristes. Elle devait faire vite pour implanter son idée dans un esprit où elle ne comprennait pas grand chose en raison des moeurs différentes, de toutes ces choses qui font la différence entre un occidental et un orriental. L'idée était simple: Tues-le

L'homme visé tourna son arme vers son ami tandis que celui-ci avait la jeune Sunetra en joue. Avec une pointe de victoire dans la tête elle relacha la pression et il suffit qu'une balle s'en aille pour que l'homme qui était sa cible reprenne ses esprits. C'était le mauvais révolver qui avait tiré, c'était elle qui allait recevoir cette balle qui fillait à toute vitesse. Et merde, encore un capotage. Peut-être le dernier.

Taylor s'était redréssée légèrement afin de mieux voir ce qui se passé. Cette jeune asiatique qui se trouvait en face d'elle s'était relevée, et dans un geste inconscient, voire même parfaitement stupide, elle s'était plantée en face des terroristes. Si l'un semblait hésiter à tirer sur son complice, l'autre regarda la jeune fille d'un air déterminé et appuya sur la détente. Le coup parti, mais la balle n'atteignit jamais la jeune fille.

Peu importe qu'elle dévoile ses pouvoirs. Elle ne pouvait pas laisser mourir cette fille. Les portes du métro s'ouvrir à la volée, et un vent d'une violence incroyable s'engouffra dans la rame. Les deux terroristes, ainsi que tous ceux qui se trouvaient debout, s'écrasèrent contre le sol, et la balle passa au dessus de la jeune fille, pénétrant dans la paroi au fond de la rame. Taylor tenta alors de controler le vent qu'elle avait produit, mais elle ne parvenait pas à faire ce qu'elle en voulait. Elle s'agrippa à une barre en métal qu'elle serra de toutes ses forces, comme s'il s'agissait d'un appui.

Dans un intense effort pour se concentrer, la jeune fille parvint à relever les deux complices, et les plaqua contre le mur. Les personnes autour d'elle semblaient paniquées, ne comprenant pas ce qui se passé. Elles regardaient autour d'elles, cherchant l'origine de ce phénomène inexplicable. Taylor fit voler les armes à feu à l'autre bout de la rame, au pied d'une jeune fille qu'elle avait vu mâcher son chewing gum un peu plus tôt. Il y avait quelqu'un à côté, elle ne preta pas attention à qui c'était, mais la crosse d'un des revolvers vint percuter son mollet, avec plus de violence que la jeune fille ne voulait y mettre.

Taylor, à bout de souffle, relacha ses captifs, qui s'écroulèrent au sol, regardant autour d'eux d'un air effrayé.
Le vent se calma brusquement, jusqu'à cesser completement. Taylor se dirigea vers la jeune asiatique qu'elle avait projetté au sol en même temps que les terroristes, et vérifia qu'elle n'avait rien.

Jetant un coup d'oeil autour d'elle, elle esperait que personne n'avait vraiment compris ce qui s'était passé. Mais à la vue de dizaines de regards posés sur elle, la jeune fille devina sans peine qu'elle faisait fausse route.

Elle sursauta en entendant un troisième coup de feu; décidément, les deux hommes n'avaient pas dans l'idée de rester sages et tranquilles.

'' - Hey regarde ça, une petite délinquante ! Ben alors on c’est fait chopper ? ''

Halee était complètement estomaquée; comment la jeune fille avait-elle réussi à se dégager ainsi de ses liens ? Tout c'était passé tellement vite, une culbute, des mouvements, tout en même temps, Halee n'y avait rien compris. D'ailleurs, elle ne comprit pas pourquoi l'asiatique n'était pas morte lorsque le coup fût lancé; d'où venait cette rafale de vent ? Il lui vint à l'esprit que quelqu'un dans ce métro contrôlait le vent, pourtant, ça lui semblait trop absurde. Néanmoins, que ça soit surnaturel ou pas, la jeune fille avait été épargnée. Tout, dans ce métro, n'était plus que chaos, un mélange d'horreur, de sang, de bousculades et de cris. Il était bondé, et même si les gens essayaient de sortir, à cause de tout ce vent tous les gens qui étaient debouts étaient tombés un peu partout. Heureusement, elle qui était dans le fond du métro, n'avait sentit personne lui tomber dessus, mais encore mieux, le vent ne l'avait pas plus touchée que pour la décoiffer.

Les armes s'envolèrent et un des deux lui heurta le bout du pied. Son cerveau tourna à 1000 à l'heure; quoi faire avec, maintenant ? Elle n'oserait jamais tirer sur personne, terroriste ou pas, mais seulement en le prenant dans ses mains elle risquait de s'attirer des ennuis. Heureusement, tout le monde tentait de se relever et tous avaient assez de soucis présentement pour ne pas s'occuper d'elle. Elle en profita donc pour, discrètement et très rapidement, se pencher et effleurer du bout des doigts le pistolet. Elle n'avait jamais réussi à donner une texture à quelque chose, seulement qu'une couleur unie, mais ce n'était pas le moment de faire une gaffe. Halee se concentra le plus possible, elle vit dans sa teinte la nuance grisâtre sale picotée de noir, comme le plancher du métro... puis, l'arme disparut. Pas réellement, elle était toujours là, mais ainsi, on ne pouvait plus la discerner, tant qu'on ne donnait pas un coup de pied dessus.

La première réaction qu'eu Halee fût une grande joie; elle avait réussi ! Pourtant, cette joie fût de courte durée; elle devait faire vite avant que quelqu'un la voie faire ses petits tours de passe-passe. Elle tendit alors son bras et frôla l'autre arme, réfléchissant encore une fois à la teinte de gris souris, avec des petits pois noir...

Elle se releva rapidement et déglutit; vallait mieux que personne n'ai vu ça. Elle avait fait très vite mais sait-on jamais. Au pire, que quelqu'un, un passager ordinaire du métro, l'ait vue - même si c'était peu probable -, à la limite ça ne lui dérangeait pas. Tout ce qu'il fallait, c'était que les deux terroristes ne retrouvent plus leurs armes. Si quelqu'un l'avait vue les camoufler, tant qu'ils n'étaient pas assez stupide pour s'exclamer 'Oh ! Elle a dissimulé les pistolets !', tout allait bien. S'ils ne possédaient pas d'autres armes sur eux, ils s'en sortaient plutôt bien. Elle balaya l'intérieur du métro du regard et remarqua que le vent s'arrêta aussi soudainement qu'il était apparru. Puis, elle vit qu'une jeune femme, aux cheveux bruns, se dirigeait vers l'asiatique pour l'aider. Elle-même n'osait plus faire un geste et préférait se faire discrète. Jamais elle n'avait utilisé son pouvoir de cette façon et elle se montrait terriblement inquiète, sans penser aux deux morts tragiques qui venaient de survenir...

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*Aïe, j'ai... échoué...*

La douleur lui traversa tout le corps, agissant sur chacun de ses muscles, elle était froide et brutale...

Flash-Back

Daniel, toujours debout, avait une horrible envie de mêler le sang qui jonchait le sol à son vomi qu’il ne pourrait probablement pas retenir. Ses chaussures étaient à présent maculées de sang au même titre que son visage. Mais ce n’était pas son sang, et il en remerciait profondément le ciel. Malgré les apparences, Daniel n’en avait aucune envie d’en finir et de s’en aller comme ça, il croyait toujours au fait qu’il puisse redevenir un peu plus normal, qu’il ait de nouveau un logis, un ami ?

Le métro prit une vitesse démesurée, il n’y avait sûrement pas de conducteur. Finalement, la Fox News ne racontait pas pour une fois des sornettes, au contraire, elle avait anticipé les faits, les gens l’avaient pris à la légère, mais Daniel ne pouvait les en blâmer, ils se font la malle en bourrant leurs éditions d’hypothèses infondées. Daniel ne savait que faire dans cette situation. Bien évidemment, il ne resterait pas là les bras croisés, lui, avait le pouvoir d’en découdre avec facilité, il pouvait facilement clouer les terroristes au sol sans même les toucher ou bien les écrabouiller contre un mur. Mais c’était sans compter sur la perte de son anonymat, de son « humanité ». Que diraient les gens ? Leur réaction, il ne la connaissait que trop bien, Daniel Hart, un monstre, un alien, ou tout simplement, différent, toujours la même chanson. Mais que diraient ils si c’était pour les sauver ? Daniel essaya d’écarter cette idée de son esprit le plus possible, quelqu’un le ferait-t-il à sa place ? Il n’en savait rien, tout ce qu’il savait c’était qu’il fallait agir au plus vite, sans plus attendre, il se laissa quelques secondes de répit et de réflexion, avant de passer à l’acte.

Puis son regard se détourna des deux cadavres qui gisaient sur le sol pour parcourir dans un premier temps le métro, avant de finalement se déposer sur une jeune nippone bien téméraire. Il l’avait vue, quelques secondes auparavant, mais n’avait pas remarqué les menottes qui liaient ses deux mains. Mais une seconde plus tard, elles n’y étaient plus… Daniel n’avait absolument aucune idée de la manière dont elle s’était défaite de leur emprise.

On entendit quelques paroles, au fond de la rame, cinglantes en effet. Même si Daniel n’en saisit que quelques uns, ça n’avait pas l’air franchement gentil. Puis Daniel comprit aussitôt d’où venaient ces paroles, à la vue de deux hommes encapuchonnés. Puis l’un d’entre eux essaya de tirer sur l’autre avant de se retourner vers la jeune japonaise et d’appuyer sur la détente. Il fallait réagir, plus question d’écouter ce que son esprit lui répétait comme un disque rayé

*Ne fais pas ça, ils vont te juger, tu ne contrôles pas ton pouvoir ! Si ça se trouve, à cause de ce mauvais control c’est toi qui finiras terroriste dans l’histoire !*

C’en était assez, il fallait faire quelque chose avant que ça ne dégénère ! Remarque, ça avait déjà dégénéré, et puis… Faire quoi ?!

Tout semblait à présent être dans une sorte de ralenti. Il pouvait voir la balle progresser à direction de la jeune nippone, aussi impuissant qu’inutile. Ces pouvoirs, à quoi servaient-ils ? Il se le demandait bien, quand on ne pouvait rien faire avec. C’était pour lui plus un fardeau qu’un don. Mais il devait vivre avec, vivre avec le fait qu’à présent, il était d’une certaine manière élu pour semer la terreur, ou au contraire, l’opprimer. Il se revoyait des années plus tôt, feuilletant ses comics. Spider Man, les X-men, Superman, Les 4 Fantastiques, en était-il finalement différent ? Stan Lee et Jerry Siegel l’avaient bien écrit pour quelque chose, pour que des gens, normaux ou pas en tirent des leçons… Outre payer leur factures, ils voulaient nous montrer cette part de héros en chacun, que renoncer ou nier les choses ne servait à les aggraver.

Il y avait toujours ce cliquetis, des petites gouttes qui descendaient de la bouche, ou des autres parties du corps des deux morts, ce cliquetis de gouttes de sang, répété et insupportable. Puis ce son fut comblé par une sorte de mugissement sonore qui ressemblait au bruit des vents déchaînés. Dans un métro ?! Qu’est-ce qui se passait ? Puis son esprit se tourna fatalement vers quelqu’un qu’il avait rencontré quelques jours plutôt, qui lui avait redonné la foi en lui-même et qui aujourd’hui, prenait une décision non pas pour elle-même, mais pour les autres. Il se sentait horriblement égoïste à ce moment là. Le vent n’était pas assez puissant pour traverser plusieurs rames, mais il semblait avoir détourné la balle. Daniel se sentit fier, fier de connaître une personne comme ça, il devait en prendre de la graine. Il serra contre son poing un mouchoir qu’il avait à la main. Le vent crée par Taylor projeta à toute vitesse les deux armes des malfrats. Il les évita en détournant leur trajectoire par le biais de son pouvoir. Il ressentait de nouveau le control au bot de ses doigts, il s’en imprégnait, y puisait sa force. Puis il se retourna quand il entendit un cri étouffé qui semblait venir de la jeune femme assise à côté. Il fit mine de regarder ailleurs mais ses yeux restèrent rivés sur ce que faisait celle-ci. Ferait-elle quelque chose dont elle ne mesurerait pas la gravité ? Il la vit finalement ramasser les deux armes discrètement avant de changer leur couleur de manière parfaite puis les déposa au sol auquel elles se confondaient parfaitement à présent. Elle aussi était différente, elle usait de son pouvoir pour le bien des autres, il devait en faire de même. Daniel aperçut alors deux autres hommes se lever de l’autre côté de la rame et mettre des capuches sur leur têtes. Ils sortirent deux mitrailleuses de leurs étuis et menacèrent tout le monde et spécialement Taylor et la jeune nippone. Puis ce furent deux autres justes en face de lui. Le sourire aux lèvres, plein d’envie et d’excitation, le jeune homme enleva sa veste e, adressant un dernier regard à la jeune fille derrière lui, prit son souffle, 3 fois, avant de s’élancer à toute vitesse sur les 2 hommes à proximité. Ils commencèrent à tirer des balles à sa direction. En un instant, Daniel serra le poing, concentrant ses capacités, ferma les yeux, puis les rouvrit, et rouvrit par ailleurs sa main qui devenait tremblotante. Il mit la main, parallèle à son visage blafard. Et les balles s’arrêtèrent, puis tombèrent au sol dans un petit clic sonore. Daniel cloua au sol les deux hommes avant de courir vers les 2 autres qui s’étaient à présent joints au groupe de 2 de départ. Ils étaient à présent 4 à encercler Taylor et la jeune Japonaise. Même avec le vent le plus fort qu’elle pouvait provoquer, Taylor ne pouvait contrer un nombre pareil de balles.

Daniel poursuivit sa course. Ses pas se mêlant au clapotis des gouttes de sueur sur le sol. Il ne voyait plus que son objectif, plus rien ne lui importait.

Il entendit soudain un cou de feu et s’arrêta net. Il avait échoué.

En une fraction de seconde, il se demanda qui pouvait bien être la victime, Taylor ? La petite nippone ?

Puis il baissa le regard et aperçut une petite goutte de sang qui s’élargit petit à petit sur son t-shirt, s’accompagnant d’une douleur gigantesque. Il s’écroula sur le sol avec brutalité, gigota quelques secondes, puis s’arrêta net, toujours en criant, il continuait, et essayait, avec la plus grande des difficultés, à respirer. Respirer, c’était bien sa seule chance.
Pour une fois, il ne pensait plus à sa situation actuelle qui ne pouvait être pire, mais plutôt à l’avenir des gens du métro direction Manhattan.

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*Grenouille* Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 01/11/2007

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20h ! Shannon était restée assise sans bouger de son siège. Tout s’était produit si rapidement qu’elle ne savait guère où donnait de la tête…

Quand soudain retentit le bruit du coup de feu. Celui-ci était spécialement fort et précis ce qu’elle put remarquer grâce à son sens de l'ouïe très développé. Et puis, un instant plus tard, sans même réaliser la situation, elle vit le jeune Daniel s’écroulait vers le sol. Elle essaya bien de se contrôler, mais elle n’y parvint pas. Elle était très attachée à ce jeune mendiant qui lui rappelait tant l’amour de sa vie. Elle se leva de son siège, les larmes aux yeux et elle courut vers lui. Elle se baissa, resta sur ses genoux, près de son corps et lui caressa les cheveux. Le pauvre homme, arrivait à peine à respirer. Elle resta un instant près de lui, les terroristes avaient étonnamment arrêté leur massacre, ils étaient plus préoccupés par un appel téléphonique pour le moins étrange et qui n’annonçait rien de bon. Puis Shannon se leva et se dirigea vers la sortie en disant des sanglots dans la voix :

« On ne peut pas le laisser comme ça ! Je vais chercher de l’aide ! »

Mais malheureusement elle fut arrêtée avec la plus grande des brutalités par l’un des terroristes qui lui posa le canon de son arme sur sa tempe la menaçant le sourire au lèvres. Terrorisée par la peur de mourir elle ne bougea point, raide comme morte, figée comme un tombe, restant immobile et silencieuse.

*Je ne veux pas mourir, j’ai rien demandé moi ! Pourquoi ma voiture est tombée en panne aujourd’hui !*

Tous les passagers la fixaient. Mais elle se trouvait de dos. Puis elle se retourna, et avait un air particulièrement étrange : son regard était vide, sa respiration frénétique et des gouttes de sueurs dégoulinaient sur son visage lui chatouillant de manière fort désagréable la peau.

Elle regarda, la jeune fille dont elle avait aspiré la force (Taylor), c’était celle qui lui inspirait le plus confiance, celle en qui elle croyait vraiment, celle qui représentait à présent le dernier espoir et lui lança:

« Je les voit… Je les sens… Je les entends… Ils arrivent, ils sont plus armés et plus nombreux et ils veulent… »

Elle ne put par malheur terminer sa phrase car le terroriste qui la menaçait lui mit la main devant la bouche et l‘attrapa par la taille de sorte qu’elle ne puisse plus bouger. Quelle situation !

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Edit: Corrigé!

Tout le monde était d'accord sur un point, tout s passait trop vite pour qu'on puisse tout comprendre. Alors que Sunetra avait vu sa dernière minute arriver elle fut propulsée par un violent coup de vent contre l'un des murs de la rame de métro. Sa tête heurta la surface dure, suffisament pour que son arcade se mette à saigner, tout ça parce qu'elle n'avait pas vu le coup arriver et qu'elle n'avait pas réussit à amortir sa chute. Mais ça n'avait rien de bien grave heureusement. Lorsque le vent s'affaiblit elle se retrouva sur le sol froid et humide de sang, seulement cette fois elle avait eut le temps d'apréhender le coup. La jeune femme à l'origine des perturbations vint s'assurer qu'elle n'avait rien de trop grave. Elle ne lui dit rien et Sunetra non plus, de toute façon elle n'aurait pas put prononcer un mot d'anglais sur le moment.

Alors qu'elle était sur le point de se relever elle entendit des coups de feu et vit un jeune homme utiliser ses pouvoirs pour stopper les balles en plein vol. Ou presque, car l'une d'elle était finalement arrivée à destination. Il s'effondra et dans un ultime effort de survie elle le vit suffoquer. Des larmes commencèrent à perler dans le coin de ses yeux bridés car en quelques secondes elle avait crut possible de connaître ce curieux personnage. Mais tout n'était pas fini, il était encore en vie. D'ailleurs, elle ne fut pas la seule à trouver la vie injuste sur ce coup là, la jeune femme aux sens surdévelloppés se leva et se mit à crier des choses. Elle se dirigea vers la sortie mais un terroriste lui stoppa sa course avant qu'elle ne se remette à parler pour ensuite être à nouveau stoppée par cette même personne. Sunetra s'était assise près du corps encore en vie de Daniel. Elle le regarda dans les yeux et lui prit la main, elle n'avait pas le pouvoir de le maintenir en vie mais les gens normaux y arrivaient bien, pourquoi pas elle. Elle murmura des mots de réconfort en chinois avant de se rappeller qu'il ne les comprendrait pas.

Elle se tourna alors vers l'homme qui retenait Shannon, son arme pointée sur sa tempe. Ses yeux devinrent une nouvelle fois blanc comme ceux d'un aveugle. Elle ne tenterait pas de donner un ordre à cet homme mais elle déverserait en lui une folie destructrice. Des souvenirs qui lui appartenaient, des souvenirs qu'elle avait volé en s'introduisant dans l'âme obscure de grands criminels qu'elle avait rencontré pendant sa formation de tueuse à Taiwan. Il ne lui faudrait pas longtemps avant de brailler des choses incensées, de lacher son arme et de s'allonger sur le sol pour y mourrir lentement des suites d'une attaque cérébrale. Lorsqu'elle eut finit, Sunetra ferma les yeux et tenta de retrouver sa respiration. Ca faisait tellement de mal d'en faire, elle s'était pourtant promis d'arrêter ce genre de chose dangeureuse pour elle-même.

Elle se tourna à nouveau vers Daniel et cette fois elle préféra un autre moyen pour lui parler. Où la frontière de la langue n'existait pas. Il était sûrement dans l'antichambre de la mort au point où il en était alors elle s'introduisit dans les profondeurs de son âme.

« Monsieur ?! Hey Ho ! » cria-t-elle en attendant de le voir.

* Faites qu'il ne soit pas mort *

Taylor crut sa dernière heure arrivée en voyant les armes braquées sur elle et la jeune nippone. Elle ferma les yeux, consciente qu'arreter ces balles relevait de l'impossible. Elle retint sa respiration, attendant le coup fatal. Mais rien ne vint. Ses yeux réouverts, elle vit un homme se jeter sur leurs assaillants. Cet homme, elle le reconnu immédiatement: c'était Daniel. Alors qu'elle reprenait espoir, et qu'elle pensait le voir triompher, une balle l'ateignit. Elle poussa un cri, et vit une femme à côté de qui elle se trouvait quelques instants auparavant.

Cette femme se dirigea vers la sortie, en quête de quelqu'un pour soigner le sans abri. Mais elle fut arretée avant. Elle se retourna vers elle et lui dit quelque chose que la jeune fille ne comprit pas... Qui arrivait ? Que se passait t'il?

La jeune asiatique s'était élancée vers Daniel, mais Taylor resta figée, encore décontenancée par les paroles de la jeune fille. L'homme qui pointait son arme sur la jeune fille l'abaissa, semblant prit de folie. Taylor ne le fixa pas plus longtemps, et porta son attention sur les autres hommes.

Cette fille disait que d'autres allaient arriver. Deux morts et un blessé, Taylor ne pouvait pas les laisser continuer. Elle chercha une solution, mais quoi? Que pouvait elle faire? Sa tentative de tout à l'heure n'avait pas eut l'effet escomptée, et la jeune fille en était sortie passablement fatiguée, elle n'était pas sûre de pouvoir recommencer. Elle jeta des coup d'oeil autour d'elle, et son regard se posait sur la fille vers laquelle elle avait fait voler les hommes. Se pouvait il qu'elle tente quelque chose?

Elle étouffa un hurlement en posant sa main devant sa bouche. Tout c'était passé vite, beaucoup trop vite. Même si elle aurait voulu, elle n’aurait rien pu faire, elle le savait. Et maintenant ? Gisait alors, près des deux cadavres, l’homme, celui qu’elle avait vu au-dehors du métro puis qui s’était approché d’elle un instant après. On aurait dit que tout le monde était encore plus alerte que pour l’attaque des policiers, et tout le monde avait plus réagi; normalement, ç’aurait dû être le contraire, il y avait deux personnes atteintes à la première attaque, et elles étaient mortes sur le coup. Cette fois-ci, elle espérait que non. Peut-être était-ce l’idée que ce coup-ci, on pouvait faire quelque chose, pas comme pour les deux policiers. Bref, quelque fût les réactions des passagers, Halee avait prit sa décision, très rapidement. Elle n’allait plus rester assise à attendre que les choses se calment par elles-mêmes, elle allait bouger, comme, lui-même avait fait… et tant pis si ça se passerait mal, elle aurait au moins essayé. Elle ne supporterait plus de voir d’autres meurtres devant elle, sans qu’elle n’y fasse rien. La jeune brunette semblait s'en être sortie grâce à l'asiatique; pourtant Halee ne comprenait absolument rien de se qui c'était passé, le terroriste avait seulement arrêté ces gestes d'un coup. Et pendant ce temps, elles faisaient aussi leur possible pour le pauvre homme... Il lui fût à ce moment insupportable de rester assise plus longtemps.

La jeune fille n’était pas du tout certaine de son coup; ce n’était qu’une hypothèse, une idée en l’air, absurde et folle, imprécise. Mais il fallait que ça fonctionne. Il le fallait. Elle n’avait rien d’autre à quoi se raccrocher sinon, pour avoir une chance de survie et d’aider les autres passagers à survivre également… Elle avait l’impression que si elle ne tentait rien, ils étaient certains de ne pas s’en tirer. Elle n’était pas au courant qu’il y avait d’autres, comme elle, avec des pouvoirs. Et pourtant, ça lui semblait si étrange d’y penser…

Elle commença, très rapidement, par un doigt, un simple doigt. Malgré les épreuves stressantes présentes, elle essaya de se calmer et de se concentrer. Elle prit une grande respiration, ferma les yeux, et pensa le plus fort possible : « Toute la mélanine, toute la pigmentation, toute la couleur s’en va… elle disparait, devient claire comme de l’eau… tout…Toute la mélanine, tout, complètement… » Puis, elle ouvrit les yeux. Son index était transparent. Elle sentait qu’il était là, mais ne pouvait le voir. Elle ne lui avait pas donné la texture du banc qu’elle voyait au-travers, elle lui avait enlevé sa propre texture… Surprise, elle réessaya, et sentit un froid pénétrant l’envahir au complet, elle sentit des frissons dans son cou et la chair de poule sur ses bras. Elle se concentra encore, se donna un mal de tête, puis ouvrit les yeux et leva les bras devant elle; selon ses sensations, car elle ne vit absolument rien. Elle savait que ce devait être totalement horrible pour qui que ce soit de voir quelqu’un disparaître ainsi, qu’elle se dévoilait ainsi à tous… Mais tant pis, il fallait ce qu’il fallait. Et sa réussite lui avait donné une poussée d’adrénaline, elle se sentait vive, pleine d’énergie. C’était la toute première fois qu’elle essayait cela et elle avait réussi.. Elle se sentait incroyablement bien, mis à part cette fraîcheur agaçante qui l’enveloppait, comme si elle était nue dans une tempête hivernale. Quoi qu’il en soit, elle se leva et s’approcha rapidement d’un des deux hommes masqués, celui qui avait tiré sur le mendiant. Au prise d’une fureur nouvelle, elle se mit derrière lui, passa ses bras autour de son corps, prit la mitraillette horizontalement entre ses mains puis l’appuya fermement sur le coup de l’homme, l’empêchant de respirer. Elle ne voulait pas le tuer, au mieux lui faire perdre conscience un moment. Elle le sentit qui s’étouffait, qui essayait d’éloigner l’arme de son cou, qui se débattait, mais contre quoi, ou qui ? Halee, ne sachant quoi faire avec l’arme, le laissa tomber sur le corps inerte du terroriste. Elle espérait qu’il ne se remette pas de si tôt. Elle savait qu’à chaque fois qu’on perd connaissance, il y a toujours un risque de ne jamais se réveiller. Mais elle n’avait pas le temps de penser à ça. Elle devait trouver un moment pour l’autre homme, et quoi faire avec l’arme maintenant, si elle la prenait seulement entre ses mains il serait facile pour tout le monde de s’apercevoir de sa présence. Avec un sourire amusé, elle réalisa qu’il avait dû être bien étrange pour tout les passagers de voir un terroriste s’étouffer lui-même... mais son sourire disparu à l’instant où son regard se posa sur le corps du blessé, sanglant. Elle déglutit et se figea, ne sachant plus quoi faire. Elle espéra qu'avec l'aide des jeunes filles autour de lui, il pourrait s'en remettre, aller un peu mieux, passer au-travers... même si cet espoir était faible et très optimiste. Elle enjamba le terroriste qu’elle avait attaqué, puis chercha un moyen de s’occuper du deuxième sans qu’il tire sur tout le monde comme un fou furieux.. Valait mieux éviter d'autres blessés.

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-Laissez… moi… le… faire…

Flash-back

Il s’arrêta, brusquement, ses yeux s’ouvrirent en même temps que sa bouche ensanglantée. De petites gouttes de sang se déposèrent sur le sol, il tendit la main, qui ne tarda pas à se remplir elle aussi de gouttes chaudes, qui commençaient à refroidir petit à petit. Sa tête commença à tourner, il perdit l’équilibre et tomba sur le dos. La douleur était comme amplifiée, c’était comme s’il avait fait une chute de 5 mètres, il cria, mais il sembla que ce même hurlement ne sortit pas de sa bouche, ses cordes vocales ne vibrèrent pas, ce cri demeura dans son esprit, et ne put jamais se manifester…

Daniel perdait son sang à vue d’œil, et le peu d’hémoglobine qui lui restait commençait à se déposer sur le sol dur et froid du métro, le laissant baigner dedans. Il sentait le bout d’acier de 9mm qui avoisinait sa côte et sa cage thoracique la comprimant. Il pouvait entendre la faible allure de ses battements de cœur. Il percevait ces battements comme des coups de feu de revolver à répétition…

Une goutte amère, visiblement issue de son crâne qui avait subi un choc énorme en tombant sur le sol, descendit le long de son visage pour finalement arriver à sa bouche ouverte et dégoulinante de sang. Les yeux aveuglés par le rideau des larmes salées, par la douleur, par la souffrance, il ne voyait presque rien, sa tête tournait comme dans un manège, il y avait comme un brouillard devant lui, il entendait un hurlement au loin comme si une montagne les séparait, un vacarme et un tumulte qui semblait se rapprocher, entrer en lui, pour finalement demeurer dans son esprit embué et se répercuter sur les extrémités de son crâne, pour devenir un écho aux répétitions interminables. Daniel continuait à respirer, de toute son âme, de toutes ses forces, il ne savait d’où il puisait cette volonté, cette envie de survivre… Il s’accrochait du mieux qu’il pouvait, alors qu’il pouvait partir… Mais non, il avait trouvé une raison de continuer à combattre, de ne jamais lâcher prise, se battre pour l’humanité, avec le don qui lui avait été donné.

Il avait cette horrible sensation qui faisait varier la température dans son corps du froid le plus tenace à la chaleur la plus insupportable, comme celle que crée une fièvre des plus tenaces. La sueur amassée dans ses sourcils coula d'un coup sur les paupières et les a recouvertes d'un voile tiède et épais. Ses cheveux étaient mouillés, il convulsait, grelottant de froid, et ne pouvant supporter la douleur. Ses veines battaient ensemble sous la peau, il avait à présent l’oreille collée contre le sol, masquée par ses cheveux mouillés par la sueur.

Il avait bizarrement le sourire aux lèvres, il souriait à Shannon qui lui caressait les cheveux, comblé par le fait que quelqu’un soit enfin fier de lui. Il n’entendait pas vraiment ses paroles, son esprit embué agissait comme un filtre : laisser comme ça… Aide…
Son esprit commençait, malgré les efforts inouïs qu’il fournissait pour le garder en vie, à faiblir, à s’en aller, tout comme son âme à s’éteindre petit à petit, il mourrait, malgré lui, à petit feu, sa volonté à rester ne le faisant souffrir que bien plus. Se souviendraient-ils de lui ? Le sourire aux lèvres, comme s’il était fier de lui, il réussit à prononcer les quelques mots :

-Ne… m’oubliez… pas… Moi, je ne… vous… oublierais pas… Merci… Merci… Pour tout…

Il chuchotait, en réalité, c’était comme s’il criait, il y mettait toutes ses forces. Sa respiration se fut moins haletante, plus lente, moins fréquente, plus saccadée.

Il toussa une dernière fois, son cœur fit un dernier battement, c’était fini, il était… M…O…R…

Soudain, une voix pénétra en lui, des paroles, ce n’étaient pas des paroles, plutôt des murmures, comme des sifflements, c’était comme une langue étrangère, qu’il comprenait. Il eut une horrible envie de se réveiller, comme d’un mauvais rêve, son cerveau travailler à plein régime, son cœur se ralluma comme une ampoule, il battait lui aussi à un rythme démesuré, il toussa de nouveau, incapable de retenir ce qui avait été le résultat du surrégime de son cœur, de ses poumons. Il entendait parfaitement, voyait de nouveau, malgré le fait que la balle soit encore là, et que la moitié de son sang se trouvait parterre. Il retira sa main de son t-shirt blanc maculé de sang, concentré en une tache au dessous de sa cage thoracique, qui ressemblait à présent au drapeau Japonais. En parlant de Japon, la jeune femme aux traits nippons était penchée vers lui. Elle marmonna quelques mots dans un accent absolument incompréhensible. Ca avait l’air gentil, mais le plus étrange, c’était que Daniel sentait que c’était elle qui l’avait réveillé, il ne savait comment, mais il le sentait… La douleur était toujours omniprésente, mais Daniel pouvait à présent bouger, parler, sa seule volonté le gardant en vie. Il se concentra, puis inversa la gravité dans un ultime effort dans un périmètre minuscule, juste au dessous de sa côte droite. Un petit bout d’acier sortit de son corps, accompagné de fines gouttes de sang qui planaient à présent au dessus de son corps, avant de tomber au sol, dans un petit clic sonore. Il était essoufflé… Mais la douleur d’était comme estompée, il n’avait plus beaucoup de sang mais il continuerait jusqu’au bout.

Daniel adressa un regard à tous ceux qui l’entouraient, prit son courage à deux mains, se leva, titubant, puis essaya de retrouver son équilibre. Il mit ses deux mains devant lui…

Deux sièges vides planèrent devant lui, puis se dirigèrent à toute vitesse sur les terroristes à présent regroupés autour de ceux qui leur avaient causés quelques ennuis.
Les terroristes eurent le temps d’anticiper et vidèrent leurs cartouches sur Daniel. Les balles s’arrêtèrent dans un premier temps sur les sièges mais ce n’était pas assez… Une trentaine d’autres balles se dirigeaient sur Daniel qui les arrêta de nouveau d’un simple geste de la main. Il pouvait à présent déchaîner son pouvoir…

Il serra le poing de toutes ses forces, puis le rouvrit, ce fut la panique dans le métro, tout explosait de partout, il y eut comme un vibration qui traversa la rame, puis les terroristes furent projetés, sans même avoir le temps de penser à réagir, avec une violence inouïe contre une vitre, c’était suffisant pour les désarmer, juste assez pour ne pas les tuer, mais pour leur donner une sensation toute proche…
Daniel plia les doigts en sa direction, et les armes des terroristes vinrent jusqu'à lui…

*Grenouille* Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 01/11/2007

20h 20 ! Du sang, des cris, de la peur… Les yeux de Shannon avaient vu tant de choses terrifiantes ce jour-la, mais, maintenant tout était fini. Les terroristes étaient tous plaqués contre le sol, ils avaient percuté la vitre tellement fort qu’ils ne pouvaient plus se relevaier.
Le jeune mendiant avait fait preuve d’un courage et d’une maîtrise de sois hors du commun, il avait l’air terriblement épuisé. La jeune asiatique avait l’air soulagée que cela soit enfin fini, tout comme la jeune blonde qui venait de réapparaitre. La femme qui avait produit l’étonnante tempête, n’avait plus l’air si hésitante : après avoir vu Daniel qui utilisait ses pouvoirs elle semblait sure d’elle. Et sur le visage de Shannon apparut enfin un sourire, chose qui ne lui était pas arrivait depuis très longtemps. Elle les regardait tous les quatre et elle pouvait sentir et voir qu’ils étaient destinés à réaliser de grandes choses.
Les passagers tremblaient encore de peur, certains même pleuraient. Elle se dirigea vers eux et leur dit :

« N’ayez crainte. Tout est fini ! »

Elle utilisa ses pouvoirs pour transmettre des sensations de bonheur aux personnes les plus terrifiés. Elle se dirigea enfin vers son sac à main et en sortit son portable ultra-moderne. Elle composa le numéro de la police et se mit à parlait :

« Vous pouvez arrêter le métro et rentrez. Nous ne sommes plus des otages et les terroristes sont dans un très mauvais état, ils ne pourront sûrement plus rien nous faire ! »

Tout était donc finit. Pour cette journée car cette liberté n'était que partie remise pour elle. Elle avait tué un homme et elle en payerais le prix fort. Elle regarda les deux cadavres des policiers qui avaient pris l'initiative de l'emmener au commissariat par le métro et qui avait causé leur perte. Doucement, elle se mit à quatre pattes et avança dans leur direction. Ses genoux furent bientôt recouverts de cette matière visqueuse qu'était le sang coagullé. Elle posa ses mains dans la flaque de sang pour se pencher vers leur visage aux yeux ouverts. Ils n'avaient pas eut le temps de les fermer pour échapper à la vision d'horreur que leur avait infligé ces terroristes. Avec deux doigts elle referma délicatement les paupières qui étaient déjà la proie de la rigidité des corps.
Une larme coula pour venir s'écraser dans la marre rouge presque noire. Elle avait ammené le malheur et la mort avec elle. Des personnes étaient blessées, d'autres mortes de peur et certains étaient réellement morts. Elle recula et se cacha derrière les siéges, voulant à tout prix fuir le regard des autres personnes présentes dans le train. Elle était en jupe plissée mais elle en avait que faire que l'on puisse voir sa culotte si elle montait ses genoux sous son menton. Elle sentit une vague de bonheur l'atteindre mais ses yeux devinrent immédiatement blanc et elle s'enferma dans une vision de son âme, loin de ce métro américain pour échapper au bonheur qu'on lui accordait.
Sa grand-mère lui crirait la honte sur sa famille, sa mère pleurerait de l'avoir laissé partir, ses ancetres l'attendraient après la mort pour la tourmenter jusqu'à la fin des temps. En attendant elle serait la proie des policiers qui voudront connaître les moindres détails de sa venue en Amérique. Mais qui, diable, pourrait la croire? Elle était victime d'une position trop haute dans son estime. Aujourd'hui elle tombait de plus en plus bas pour éventuellement qu'elle puisse refaire surface un jour. Rassemblant ses forces elle quitta le sol froid pour ramasser les menottes qu'elle avait réussit à défaire en peu de temps. Sans regarder personne elle remit le premier bracelet autour de son poignet et sans rien ajouter et elle mit le deuxième en le faisant passer dans son dos. Elle regarda les autres personnes dans le train et se décida à dire quelque chose en anglais pour être comprise.

" Désolée pour ça. La police me remettra à ma place, loin des gens biens. " dit-elle avec une certaine hésitation dans la voix.

La tête baissée, elle s'avanca jusqu'aux portes en attendant qu'elles s'ouvrent vers un destin moins glorieux que ce qu'elle avait imaginé en partant de chez elle avec une première destination: le Japon. Tout avait été monté contre elle pour que son destin devienne subitement tragique. La Japon portait malheur à sa famille, sa grand-mère avait donc raison de craindre cette décision.

Taylor soupira... C'était fini, tout était fini. Daniel semblait avoir retrouvé ses forces, une femme avait appellé les secours, et les gens prennaient conscience peu à peu qu'ils avaient la vie sauve. Taylor eut un sourire et se laissa tomber sur un siège. Elle était soulagée, et une vague de bonheur l'envahit. C'était probablement la première fois qu'elle se sentait réellement utile. Elle avait aidé à neutraliser des criminels, mais elle avait surtout assisté à des choses impressionantes.

Cinq personnes avaient fait preuve de dons en dehors de toute raison, cinq personnes que tout sépare, mais elles s'étaient trouvées. Etait ce un hasard qu'elles se retrouvent toutes ici, dans ce métro, et en particulier aujourd'hui où cette attaque s'était produite?
Taylor ne croyait pas réellement aux coïncidences, mais celle ci était trop belle pour la laisser échapper.

Elle vit la jeune nippone passer les bracelets des menottes autour de ses poignets, et se retourner vers un groupe de passagers et leur dire, dans un anglais approximatif:

" Désolée pour ça. La police me remettra à ma place, loin des gens biens. "

Taylor se redressa et, alors qu'elle allait franchir les portes la menant sur le quai, elle la retint en lui mettant la main sur l'épaule. D'un geste, elle la fit rentrer dans la rame, et regarda autour d'elle. Elle l'entraina un peu à l'écart:

-Vous devez rester... N'avez vous pas compris que nous venons de faire des choses extraordinaires? Vous n'êtes pas une criminelle, vous n'avez rien à craindre.

Taylor lui adressa son sourire le plus compatissant, mais douta que ses paroles eussent touchées la jeune fille. Elle prit la décision d'aller vers Daniel, qui se tenait non loin de la jeune fille sur laquelle elle avait envoyé les armes, à un moment qui semblait si loin à présent...

-Daniel... Ce que tu viens de faire... Tu m'as sauvé, merci! Nous ne sommes pas les seuls à faire des choses... étonnantes, regarde autour de nous, ces gens!

Elle n'osa pas finir, sachant que Daniel avait surement compris. Mais elle le regarda avec plein d'espoir, comme la première fois où ils s'étaient rencontrés. Elle se tourna vers la fille qui machait son chewing gum, et la regarda aussi discretement que possible. Faisait elle partie de ces êtres exceptionnels ?

[God, je suis toujours invisible !! =O]

Halee était bouche bée. Non seulement l'homme s'était relevé - à cet instant elle avait sentit toute son énergie s'évaporer, elle se sentait spectatrice d'un miracle, alors qu'elle le croyait fini - puis avait fait valser deux sièges vers les terroristes,

[même si un était sur le sol, inconscient >.o]

contre toute attente. Elle tourna alors la tête en entendant la jeune brunette appeller quelqu'un, la police apparamment. Le métro perdit peu après de la vitesse avant de s'arrêter complètement à l'autre station. Profitant qu'on ne la voit pas, Halee se dirigea vers la porte, essayant d'oublier tout ce qui s'était passé. Deux morts, juste devant elle, deux vies qui s'étaient arrêtés... comme celle... de...son frère... son plus jeune frère... mort... Deux autres humains dans le même état que lui... ils n'étaient maintenant plus rien d'autre que des carcasses vides, qui, autrefois, étaient, mais n'étaient plus dorénavant...

Elle refoula ses larmes qui lui picotaient les yeux, oubliant tout le reste. Elle sentit son coeur se serrer et le froid qui l'habitait lui sembla plus intense. Elle ne voulait que retourner chez elle, s'allumer un feu, boire du chocolat chaud, tout oublier et se couvrir d'une couverture chaude. Pour l'instant, elle se sentait froide, faible et désespérée. Elle voulait tout lâcher, c'était trop pour elle, tout ce qu'elle avait vu, elle était passée au travers de trop d'émotions en peu de temps. Elle devait retourner chez elle et tout oublier. Une larme roula sur sa joue. Son petit frère... comme il lui manquait en cet instant. Elle se rappellait encore parfaitement ses traits enfantins, son rire cristallin et son attitude enjouée..

Elle bouscula, se dirigeant vers la porte, une femme dans la quarantaine, l'air tout aussi ébranlée qu'Halee. La femme sembla très étonnée de se heurter à ... rien !, mais Halee n'en avait que faire. Elle attendit que les portes s'ouvrent, laissant tout derrière elle, essayant même d'oublier les personnes à l'air si ordinaires qui s'étaient démontrées extraordinaires. Puis, elle sortit, ne regardant rien ni personne, sachant qu'encore là personne ne pouvait la voir. Elle en profita pour se coucher sur le sol gelé et se mettre à pleurée un instant, totalement destabilisée. ll s'élevait de faibles sanglots, mais elle s'en fichait totalement. Elle ne pouvait oublier les coups de feu, les crânes sanglants..