Hope, un simple parfum? (Explosions sur Times Square)

Grand RP N°2



But :

Nous présenterons, par le biais de ce RP, les intentions des héros, et nous introduirons les mauvais héros et leurs desseins. L'idée de ligue ou encore de team pourra de nouveau être exploitée, ou même cette fois-ci renforcée.

Intrigue :

Hope est l'un des parfums les plus attendus de l'année, prévu comme un réel triophe dans la carrière de la jeune mais non moins extrêmement douée Shannon Bloom, ce parfum propulserait sa carrière à sur les hautes sphères du monde de la parfumerie. Les plus grandes firmes se disputent les droits du parfum et la lutte est rude car le succès, lui, est assuré. Et pour chaque grande chose, un grand évènement. C'est donc une journée entière qui sera consacrée à ce parfum, ou le public pourra assister à un petit spectacle et à une exposition qui sera suivi d'un dîner huppé. Une masse de gens amateurs, journalistes ou autres entrepreneurs qui vont se ruer sur Times Square pour l'évènement. Mais c'était ans compter sur less interventions de trouble fêtes en tout genre, t dontles intentions ne sont pas forcément toutes bonnes.
Nos héros réuissiront-ils à sauver la situation?

A Suivre

Participants
[ 8 ]

(Ce nombre pourra changer, mais il contiendra exclusivement des persnnages inventés et non de la série)

_______________________________________________________



Enfin ! Après des mois de travail intensif, des journée passées à sélectionner des parfums, des heures de manipulations chimiques, des minutes de réflexion et quelques secondes de repos ; elle y’était enfin arriver… C’était le Grand Jour qu’elle attendait depuis si longtemps, son parfum « Hope » allait enfin être dévoilé au public. Elle savait que ce serait un Grand succès et un avantage pour sa carrière professionnelle, mais le stress tellement intense lui nouait l’estomac.

Pour Mme Donavan une présentation se déroule durant une journée entière composée d’un spectacle, d’une exposition, d’un dîner huppé avec du champagne, une brochette de d’acheteurs, de paparazzis, de journalistes ou encore … de concurrents ! Tout le monde y est invité, nous parlons bien sur de toute l’élite de Manhattan !


14h 30 !
La journée consacrée à « Hope » venait de commencer. La salle était déjà bondée. Pour voir et sentir en premier le parfum, les bonnes femmes jouaient des coudes entre elles tout en essayant de rester élégantes dans leurs superbes robes signées Klein, Chanel, ou Prada. Leurs maris les suivaient en général de derrière un peu perdu dans la foule. Les agents de sécurité n’avaient pas une seconde à eux, à peine ils avait finit de fouiller quelqu’un qu’ils devaient contrôler les entrées ou empêcher les débordements. Les acheteurs se jetaient des regards noirs entre eux, certains essayer de dissuader les concurrents de faire une offre. Les paparazzis bombardaient de flash les différents Flacons et affiches du parfum présents un peu partout dans la gigantesque pièce. Les journalistes tentaient d’approcher Shannon qui se trouvait sur la plate forme centrale avec toute l’équipe d’élaboration de « Hope », mais Mme Donavan les repoussaient à chaque fois en leur disant : « Après le discours !»111111111111111111111111111111111111111111111111 11111111111111111111111111.

Shannon regardait tout cela d’un œil amusé. Mais quand elle entendit Mme Donavan, elle se rappela qu’elle avait un discours a présenté devant toutes l’assemblée, et le traque lui revint. Elles étaient toutes les deux assises sur des fauteuils en cuir beiges au milieu de la salle, sur une plate forme surélevée. Shannon portait une robe argentée dans laquelle elle était toute étriquée, un collier à perle Tiffany qui lui étranglait le coup et des escarpins qui lui serraient les pieds comme des pinces de crabes. Hormis, cela tout se dérouler dans le meilleur des mondes… Le parfum était posé sur une table à coté dans un flacon gigantesque. Mme Donavan avant de se lever dit à Shannon :

"Pries pour que le parfum marche et pour que l’on est une bonne offre !"

Sa directrice était toujours pessimiste, malgré la pression, la jeune fille savait que tout allait bien se dérouler. Mme Donavan qui s’était avancée vers le public commença à présenter le parfum et le silence se rependit dans la salle jusqu’à ce que l’on entende plus que la voix de la vielle femme. Plus elle parlait et Shannon sentait l’angoisse monter en elle : bientôt ça serait à elle de prendre la parole devant tout le monde. Et puis elle entendit Mme Donavan prononcée :

« … et maintenant, notre nouveau nez : Shannon Bloom, créatrice de « Hope », va me rejoindre pour vous faire part de ses commentaires. »

C’était maintenant à elle, le moment le plus palpitant et à la fois excitant de la journée était arrivé.

Comment va-t-elle réagir ?


_________________________________________________________

Paolo Nutini - Last Request

Ce n’était pas d’un petit carton posé sur les dalles d’une bouche de métro ou sur le gravier d’un coin de rue que Daniel s’était réveillé. Il n’avait pas froid, bien au contraire. Il ne ressentait aucune fatigue et pour une fois avait autre chose que la housse de sa guitare pour oreiller. Il était 10h30, un samedi matin. Il faisait extrêmement beau pour un pareil hiver. Il eut une grande envie de rester sous sa couette, bien au chaud, et le simple souvenir des nuits qu’il passait dans les rues de New York lui donnait des frissons dans tout le corps. D’un geste las, Daniel frappa à l’aveuglette sur la table de chevet qui se trouvait à sa gauche et toucha le bouton qui arrêtait le son strident de son réveil. Il eut dans un premier temps des difficultés à ouvrir les yeux, jusqu’à ce qu’il les frotte. Le jeune homme s’étira de tout son corps plissant légèrement les paupières. Il lança un regard devant lui, puis parcourut la salle dans laquelle il se trouvait de son regard. Il avait encore du mal à réaliser… Son nouvel appartement était au dessus de tout ce qu’il avait pu espérer. Il s’était remis sur pieds juste après l’incident du métro. Il avait retrouvé un job, l’employeur ferma les yeux sur son passé de junkie, il avait besoin d’une seconde chance, et il l’avait eue. C’était en réalité grâce à un article qu’il écrivit sur les incidents du métro qui fit le travail à sa place. Ce même article était d’une rare qualité et démontrait tout son talent pour le journalisme. Bien évidemment, il ne cita pas le fait qu’il ait reçu une balle, ou encore qu’il avait utilisé, lui et d’autres gens des habilités extraordinaires. Il avait mentionné le courage de ceux-ci, le sien, l’angoisse qu’ils avaient probablement tous ressentie. Son regard se posa finalement sur le bar, orné des récompense qu’il avait reçues grâce à son article. Pour une fois, il était heureux, ses problèmes s’étaient évanouis du jour au lendemain, comme par enchantement.

Patrick Park - Silver Girl

Le jeune homme mis les deux pieds à l’extérieur de son lit puis se leva et trébucha sur son appareil photo qui se trouvait sur le sol. Daniel ressentit une petite douleur au dessous du pied. Il continua de se déplacer sur la moquette beige de son nouvel appartement à cloche pied, avant d’atteindre sa machine à café. Il avait quelque peu perdu l’habitude de se faire un café et d’ailleurs la qualité de celui-ci laissait également à désirer. Il pouvait clairement entendre le son du ventilo de son cher ordinateur qui avait passé la nuit allumé. Il vérifia s’il n’avait pas de messages, jeta un coup d’œil sur sa montre qui indiquait 11h. Le jeune homme avait rendez-vous au Times à 12h précises. Il était chargé de photographier l’évènement du week-end, la sortie du parfum Hope. Une composition d’une des plus grandes sociétés de parfumerie du monde, orchestré par les plus grands connaisseurs des senteurs. Mais c’était surtout pour son amie Shannon qu’il s’était porté volontaire. Il se demandait même ce qu’elle avait pensé lorsqu’elle ne l’eut pas vu dehors et qu’elle ne put donc pas déposer sa pièce au fond de sa petite boîte. Le sourire aux lèvres, il se dirigea vers la salle de bain en chantonnant quelques airs qui lui venaient à l’esprit. Il passa rapidement sous la douche et en ressortit propre comme jamais. Il courut vers son placard, la serviette toujours autour de son bassin, et mouilla quelques peu la moquette de ses cheveux dégoulinants d’eau.
Il enfila une chemise blanche, une écharpe rayée, un manteau assez long, s’ébouriffa les cheveux puis quitta la salle en ramassant son dossier de travail, son attaché-case, et ramassant au passage son appareil photo qu’il enfila autour du coup, puis dévala les escaliers, quelques dollars en main pour payer le taxi. Le jeune homme tendit le pouce à direction d’un véhicule jaune et bordé de motifs noirs et blancs. Il pénétra dans le taxi indiquant la direction du Times. L’odeur n’était pas franchement agréable à l’intérieur du taxi, on ne pouvait pas dire que ça sentait la rose… Le chauffeur écoutait les news et naturellement, la grande-annonce de la sortie de « Hope » faisait les grands titres. Daniel tourna le tête et ne répondit pas au chauffeur qui essayait d’engager une discussion. Ce n’était pas pour être impoli, mais son haleine était franchement désagréable. Depuis la vitre, il put distinguer plusieurs affiches représentant le parfum, accompagné évidemment d’une femme à moitié dénudée le tenant dans ses mains. Il sortit son appareil photo et en un clin d’œil, le petit clap sonore retentit pour enregistrer ne serait-ce qu’une infime partie du phénomène que produisait la sortie du parfum. On avait rarement autant entendu parler d’une simple odeur. Les nez allaient sûrement se régaler. Le taxi s’arrêta devant l’énorme entrée du building du Times. Le visage toujours tourné vers l’extérieur du taxi, il tendit la somme qu’indiquait le compteur puis sortit. Il était 12h10, le jeune homme courut vers l’ascenseur. Arrivé au bureau du directeur et rédacteur en chef, il écouta le bref briefing que celui-ci lui proposa. Il avait un air rêveur et avait les yeux rivés sur la magnifique baie vitrée de laquelle on pouvait voir tout Manhattan. Le soleil réchauffait un peu l’endroit, fort et lumineux ce jour-là. Mais il faisait malgré tout assez froid.
Il se dirigea de nouveau vers la cage d’ascenseur, les consignes en tête :

-Une interview de Shannon et assurer des photos potables en cas d’incident.

Il appuya sur le « G » de l’ascenseur (Ground pour les incultes) et sentit une petite secousse avant que l’ascenseur ne commence sa descente. Il pouvait également descendre de l’immeuble en volant, mais survoler un Broadway rempli ne serait pas forcément une très bonne idée. Arrivé au rez-de-chaussée dans un petit tilt, il arriva au hall de l’immeuble. En l’espace d’une demi-heure, le carrefour était devenu un réel capharnaüm, impossible de se déplacer en voiture de pareille manière. Le bruit des klaxons se mêlait à celui des cris des gens que l’embouteillage agaçait. Heureusement que c’était le week-end, sinon les travailleurs n’auraient pas été aussi chaleureux…
Soudain, le jeune homme aperçut une jeune fille élégamment habillé, entourée de gardes du corps en costards noirs et accompagnée d’une vieille femme qui devait forcément être extrêmement connue. Daniel se mit à courir, traversant le hall en sprintant le plus rapidement possible pour atteindre la jeune femme. Il dut jouer quelque peu des coudes pour arriver à l’entrée principale de l’immeuble. Mais il ressentit soudain une douleur, comme s’il était rentré sur quelque chose et fut projeté en avant.
Il se leva et reconnut un visage qui lui était familier puis détourna rapidement le regard au loin et vit Shannon s’éloigner de plus en plus.-Je m’excuse

Le métro s'était arrêté et la police s'était engoufrée à l'interrieur pour évaluer l'étendue des dégats. Malgré les dires des autres héros elle avait l'objet d'une arrestation sans douceur. Elle était concidérée comme une complice des terroristes. Mais elle ne s'était pas attendue à ce qu'on la défende, en effet un bon nombre des personnes témoins de la scéne avait plaidé sa cause. Elle était l'une des héroïnes du sauvetage du métro. Avec un peu d'amertume on lui retira les menottes mais on l'ammena jusqu'au commisariat. Il avait fallut expliquer les différents événements et bien sûre elle avait protéger le secret des autres. Elle avait dit que l'homme qu'elle avait assassiné était une personne qui avait manqué de la violer et que par un mystérieux moyen elle avait atterit aux Etats Unis.
Ils ne l'avaient pas cru mais face au manque de preuve ils avaient du concevoir qu'elle disait peut-être vrai. Elle avait donc retrouvé sa liberté. Mais tout n'était pas résolu, après un appel de sa famille elle avait décidé de rester dans ce pays malgré le problème de la langue. Elle s'était installée dans Chinatown et avait trouvé un emploi dans un restaurant à deux pas de son petit appartement. La vie reprennais un cours normal si ce n'est qu'elle passait ses nuits sur le toit de son immeuble à scruter les horizons de ses yeux blancs laiteux, signe qu'elle regardait avec son âme. Elle avait retrouvé quelques héros mais elle ne leur avait jamais adressé un seul mot.

.


Aujourd'hui est un grand jour, elle avait entendu parler du nouveau parfum et le visage de la créatrice lui avait fait manquer un battement de coeur. Elle l'avait vu dans le métro.
Elle aurait put décider de passer à côté de ça mais l'intuition que quelque chose de grand allait se dérouler était trop forte pour qu'elle reste chez elle. Sunetra avait demandé un jour de congé, qu'on lui accorda car c'était le premier qu'elle demandait depuis quelques semaines. Avec le coeur lourd elle avait pris à nouveau le métro, Times Square n'était pas suffisament proche pour qu'elle y aille à pied. Mais rien ne se produisit dans le métro si ce n'est qu'elle se fit draguer ouvertement par un jeune asiatique. Lorsqu'elle descendant de la rame elle avait un sourire mais un coup d'oeil à sa montre le lui fit perdre. Et après un dernier regard charmeur au garçon qui ne l'avait toujours pas quitté des yeux elle se mit à courir. Malgré sa tenue elle y arriva très bien. En effet, une petite robe sans manche qui lui arrivait au genou et des talons n'étaient pas l'idéal pour faire un marathon. Mais lorsqu'elle arriva devant l'immeuble elle n'avait cassé aucun talon, elle n'était pas tombé et elle avait juste le souffle court et le teint rose. Elle se fondit dans la foule mais alors qu'elle se demandait ce qui allait se produire elle vit deux personnes dont elle n'aurait pas soupconné la présence. Il s'agissait de Taylor et Daniel mais elle ne connaissait par leur nom, ils avaient l'air de s'être percutés et lorsqu'elle s'approcha tant bien que mal elle avait un grand sourire.

« Hey ! » s'eclama-t-elle avec un accent malgré la simplicité du mot.

Elle espérait qu'ils se souvenaient d'elle, mis à part les gens du métro elle n'avait aucunes personnes proches. Enfin, proches, il fallait le dire vite. Mais en comparaison aux autres personnes qu'elle avait croisé depuis son arrivée elle n'avait pas lié d'amitié ou partagé de moments aussi forts que celui du métro.